lundi 17 mars 2014

L'Antiquité, ça a du bon !

Parlons peu, mais parlons bien. Et ici, parlons du film 300 : La Naissance d'un Empire. Et oui. J'ai clairement dérogé de mes perspectives et je n'ai pas réussi à ne me nourrir que de Science Fiction...Et comme parfois, il vaut mieux reculer pour mieux sauter, je me suis dit qu'une petite pause ne me ferait pas de mal. Mais je vais y revenir assez vite, soyez en sur.
Aussi, ne trouvant passion pour aucun livre, aucun jeu ni aucune série, je me suis dit que j'allais tout simplement aller au cinéma et j'ai longuement hésité entre deux films : 300 et Pompéi. Oui, vous l'aurez compris, je suis passée de la Science Fiction au drame historico-épique. Et sans passer par la case comédie romantique. J'ai finalement la valeur sur. Enfin, façon de parler. J'ai surtout choisi une licence que j'adorais, scénariste et producteur qui avait fait des merveilles avec 300, à défaut d'un film réalisé par le tristement célèbre réal de Resident Evil. Pourtant, y'avait BabyDoll et Jonh Snow. Mais ça n'a pas suffit. Donc direction 300 et la bataille de Salamine. Et Eva Green aussi. Qui me fait tout simplement horreur.

Alors 300, la Naissance d'un Empire, qu'est ce donc ? Et bien une suite plus ou moins rétrospective du premier 300, qui explique l'ascension de l'Empire Perse bien avant la bataille des Thermopyles, mais aussi la suite du conflit laissé en suspend à la fin du premier volet. On y retrouve des personnages emblématiques de l'Antiquité comme Artemise, Thémistocle et toujours notre aimé Xerxès. Ca, c'est pour le placement historique. On a donc l'occasion de revoir quelques images de 300 premier du nom, ainsi que certains protagonistes que l'on aime tant. Oui oui, Lena Headey de nouveau brune pour la cause. Et toujours aussi spectaculaire. Parce que, ce que j'avais aimé dans le premier 300 c'était le fait que les acteurs n'étaient pas de grands pontes du cinéma, ce qui compensait quand même grandement avec la quasi perfection qu'ils incarnaient à l'écran. Et ici, c'est un peu pareil, excepté les rôles féminins. Mais sur elles deux, j'y reviendrais plus tard.

Après trois paragraphes barbants, je vais peut être vous donner mon avis sur le film. C'est une pure baffe. Une puissante lame de fond qui renverse par sa puissance, sa vibrance, son incroyable violence et sa beauté sur réaliste. J'ai eu peur qu'en changeant de réalisateur, on altère l'essence même du film, et finalement, pas tant. J'ai adoré ce film qui m'a tout simplement transporté. Bon okay, j'ai un faible pour les batailles navales, il faut le reconnaître. Mais vraiment, j'ai encore sous les yeux toute la puissance de ces images qui m'ont complètement retournées.

Qu'est ce qu'on y trouve ? Et bien la constante non négligeable d'une armée d'hommes musclés, huilés, habillé de cape et de cuir. Quoi ? Ce n'est pas ça l'intérêt du film ? Erf ! On a toujours ces ralentis qui font merveilles, ce grain d'image si particulier, des couleurs et des lumières qui ne manquent pas d'interpellées, sans oublier le sang, qui cette fois est bien plus présent. En somme Frank Miller et Zack Snyder sont bels et bien présents dans ce film, plus vivaces que jamais. Petit bémol pour moi qui suis allée voir ce film en numérique : les effusions de sang ont je pense, été pensées dans le but d'une 3D, ce qui les rends..Visuellement étranges. Disons qu'on sent très bien la synthèse et que ce n'est pas nécessairement très beau, surtout du fait de son omniprésence. Le film est peut être aussi plus violent et plus sanglant que le premier.

Niveau jeu d'acteur...Et bien c'est aussi une très belle surprise. Il est vrai, c'est difficile de passer après un Gerard Butler en Leonidas, armé de ses 300 Spartiates,  mais Sullivan Stapleton s'en sort très bien. En sommes je trouve que  tous, incarnent à mon sens, l'idée que je me fais du héros grecque. Plein de panache, de puissance, de sacrifice et de conviction. Son discours, légitimité par l'unité et la liberté, font de lui un héros sincère, plus stratège que forcené. Et cela va de paire pour ceux qui le suivent. Ils sont tous motivés par cette même rage, et sans rien spoiler en connaissant le récit de la bataille de Salamine, elle devait surement être omniprésente sur les flots. C'était quasiment du 1 contre 2. Et même si à l'écran l'affrontement est titanesque, sombre, bien plus qu'il ne l'a surement été à l'époque, il n'en reste pas moins extrêmement riche et intéressant. Et les femmes dans tout ça ? On retrouve une Reine Gorgo toujours fière, toujours forte, mais brisée et blessée. Une femme qui continue d'honorer son défunt mari jusque dans ces convictions profondes. Elle est d'ailleurs, le fil conducteur de tout le film et c'est extrêmement bien pensé. Puis cette actrice fait des merveilles, reconnaissons le. Artemise maintenant. Eva Green....Je vais être honnête, cette actrice me fait horreur. C'est plus fort que moi, sa tête ne me revient pas, et ce déjà depuis la Boussole d'Or bien avant qu'elle soit connue...A chaque fois que je vois son visage à l'écran, je ne sais pas je suis parcouru de frisson. Sa beauté, s'il en est (je n'aime pas du tout) est froide et dérangeante. Et ici, c'est parfait. Oui oui, parfait. J'ai trouvé qu'elle incarnait Artémise avec un brillo impressionnant...Froide, calculatrice, implacable, violente, cruelle...Elle irradie cette violence, ce manque d'empathie au possible...C'est incroyablement dérangeant et déroutant. Et même si pour le coup, ils auraient pu la matifier un peu, je n crois pas que les Grecques fussent aussi blancs, surtout lorsqu'ils vivent en Perses, il n'y a rien à reprocher à son jeu d'acteur. Elle incarne ces rares femmes qui ont su changer un Empire. Et pour le coup, je me fou de savoir si la Reine Artemise était aussi cruelle de son vivant, ici ça rendait superbement bien.

Pour moi ce film est une pure réussite. Magnifique. Puissant. Brillant. Esthétiquement au top. Scénaristiquement fort (hehe ils n'ont pas inventé grand chose en même temps !), je le conseille vivement ! 

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