Parlons peu,
mais parlons bien. Et ici, parlons du film 300 : La Naissance d'un Empire. Et
oui. J'ai clairement dérogé de mes perspectives et je n'ai pas réussi à ne me
nourrir que de Science Fiction...Et comme parfois, il vaut mieux reculer pour
mieux sauter, je me suis dit qu'une petite pause ne me ferait pas de mal. Mais
je vais y revenir assez vite, soyez en sur.
Aussi, ne
trouvant passion pour aucun livre, aucun jeu ni aucune série, je me suis dit
que j'allais tout simplement aller au cinéma et j'ai longuement hésité entre
deux films : 300 et Pompéi. Oui, vous l'aurez compris, je suis passée de la
Science Fiction au drame historico-épique. Et sans passer par la case comédie
romantique. J'ai finalement la valeur sur. Enfin, façon de parler. J'ai surtout
choisi une licence que j'adorais, scénariste et producteur qui avait fait des
merveilles avec 300, à défaut d'un film réalisé par le tristement célèbre réal
de Resident Evil. Pourtant, y'avait BabyDoll et Jonh Snow. Mais ça n'a pas
suffit. Donc direction 300 et la bataille de Salamine. Et Eva Green aussi. Qui
me fait tout simplement horreur.
Alors 300, la
Naissance d'un Empire, qu'est ce donc ? Et bien une suite plus ou moins
rétrospective du premier 300, qui explique l'ascension de l'Empire Perse bien
avant la bataille des Thermopyles, mais aussi la suite du conflit laissé en
suspend à la fin du premier volet. On y retrouve des personnages emblématiques
de l'Antiquité comme Artemise, Thémistocle et toujours notre aimé Xerxès. Ca,
c'est pour le placement historique. On a donc l'occasion de revoir quelques
images de 300 premier du nom, ainsi que certains protagonistes que l'on aime
tant. Oui oui, Lena Headey de nouveau brune pour la cause. Et toujours aussi
spectaculaire. Parce que, ce que j'avais aimé dans le premier 300 c'était le
fait que les acteurs n'étaient pas de grands pontes du cinéma, ce qui
compensait quand même grandement avec la quasi perfection qu'ils incarnaient à
l'écran. Et ici, c'est un peu pareil, excepté les rôles féminins. Mais sur
elles deux, j'y reviendrais plus tard.
Après trois
paragraphes barbants, je vais peut être vous donner mon avis sur le film. C'est
une pure baffe. Une puissante lame de fond qui renverse par sa puissance, sa
vibrance, son incroyable violence et sa beauté sur réaliste. J'ai eu peur qu'en
changeant de réalisateur, on altère l'essence même du film, et finalement, pas
tant. J'ai adoré ce film qui m'a tout simplement transporté. Bon okay, j'ai un
faible pour les batailles navales, il faut le reconnaître. Mais vraiment, j'ai
encore sous les yeux toute la puissance de ces images qui m'ont complètement
retournées.
Qu'est ce
qu'on y trouve ? Et bien la constante non négligeable d'une armée d'hommes
musclés, huilés, habillé de cape et de cuir. Quoi ? Ce n'est pas ça l'intérêt
du film ? Erf ! On a toujours ces ralentis qui font merveilles, ce grain
d'image si particulier, des couleurs et des lumières qui ne manquent pas
d'interpellées, sans oublier le sang, qui cette fois est bien plus présent. En
somme Frank Miller et Zack Snyder sont bels et bien présents dans ce film, plus
vivaces que jamais. Petit bémol pour moi qui suis allée voir ce film en
numérique : les effusions de sang ont je pense, été pensées dans le but d'une
3D, ce qui les rends..Visuellement étranges. Disons qu'on sent très bien la
synthèse et que ce n'est pas nécessairement très beau, surtout du fait de son
omniprésence. Le film est peut être aussi plus violent et plus sanglant que le
premier.
Niveau jeu
d'acteur...Et bien c'est aussi une très belle surprise. Il est vrai, c'est
difficile de passer après un Gerard Butler en Leonidas, armé de ses 300
Spartiates, mais Sullivan Stapleton s'en
sort très bien. En sommes je trouve que
tous, incarnent à mon sens, l'idée que je me fais du héros grecque.
Plein de panache, de puissance, de sacrifice et de conviction. Son discours,
légitimité par l'unité et la liberté, font de lui un héros sincère, plus
stratège que forcené. Et cela va de paire pour ceux qui le suivent. Ils sont
tous motivés par cette même rage, et sans rien spoiler en connaissant le récit
de la bataille de Salamine, elle devait surement être omniprésente sur les
flots. C'était quasiment du 1 contre 2. Et même si à l'écran l'affrontement est
titanesque, sombre, bien plus qu'il ne l'a surement été à l'époque, il n'en
reste pas moins extrêmement riche et intéressant. Et les femmes dans tout ça ?
On retrouve une Reine Gorgo toujours fière, toujours forte, mais brisée et
blessée. Une femme qui continue d'honorer son défunt mari jusque dans ces
convictions profondes. Elle est d'ailleurs, le fil conducteur de tout le film
et c'est extrêmement bien pensé. Puis cette actrice fait des merveilles,
reconnaissons le. Artemise maintenant. Eva Green....Je vais être honnête, cette
actrice me fait horreur. C'est plus fort que moi, sa tête ne me revient pas, et
ce déjà depuis la Boussole d'Or bien avant qu'elle soit connue...A chaque fois
que je vois son visage à l'écran, je ne sais pas je suis parcouru de frisson.
Sa beauté, s'il en est (je n'aime pas du tout) est froide et dérangeante. Et
ici, c'est parfait. Oui oui, parfait. J'ai trouvé qu'elle incarnait Artémise
avec un brillo impressionnant...Froide, calculatrice, implacable, violente,
cruelle...Elle irradie cette violence, ce manque d'empathie au possible...C'est
incroyablement dérangeant et déroutant. Et même si pour le coup, ils auraient
pu la matifier un peu, je n crois pas que les Grecques fussent aussi blancs,
surtout lorsqu'ils vivent en Perses, il n'y a rien à reprocher à son jeu
d'acteur. Elle incarne ces rares femmes qui ont su changer un Empire. Et pour
le coup, je me fou de savoir si la Reine Artemise était aussi cruelle de son
vivant, ici ça rendait superbement bien.
Pour moi ce
film est une pure réussite. Magnifique. Puissant. Brillant. Esthétiquement au
top. Scénaristiquement fort (hehe ils n'ont pas inventé grand chose en même
temps !), je le conseille vivement !
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